En cette période si particulière, nous tenons à vous informer au mieux sur la poursuite de nos activités et services et la mobilisation des équipes qui poursuivent leur action.
Nous vous proposons quelques portraits de professionnels engagés qui agissent sur le terrain, au quotidien dans le respect des protocoles définis.

Portrait #1 : Clio et Pierre continuent d’accompagner les résidents du foyer

Clio Thevenet et Pierre San Miguel font parti des professionnels qui continuent de travailler auprès des 5 résidents qui sont restés au foyer Chanteloup après le 12 mars. Témoignage.

Nous organisons beaucoup de temps d’écoute en individuel. Notre objectif est d’expliquer la situation, de faire respecter les gestes barrières, d’apaiser les angoisses, de rassurer et de distraire les résidents”. Voici résumé le quotidien actuel du foyer chanteloup, par Pierre San Miguel, éducateur spécialisé sur le foyer d’hébergement. Certaines activités sont maintenues, avec les adaptations nécessaires pour respecter les gestes barrières. “Ce matin, je leur ai proposé une séance d’activité physique avec assouplissements, renforcement musculaire et petite course. On s’est installé dans l’enceinte de l’établissement et on veille aux distances de sécurité mais ça fait du bien à tout le monde“. De son côté, Clio Thevenet, accompagnant éducatif et social propose des séances de cuisine, avec la réalisation de desserts, notamment avec un résident très demandeur.

Et puis il a fallu revoir certaines habitudes…

Le temps du repas a du être adapté à la situation. “On s’organise en deux groupes et on s’assure des distances d’au moins 1 mètre entre chaque personne“. Parmi les autres adaptations, il faut noter la livraison des repas, habituellement fournis par le restaurant de l’ESAT et désormais assurée par la Mairie de Mâcon, puis la gestion du linge qui se fait sur place en ce moment alors qu’habituellement, la blanchisserie de la Petite Grosne officie.

Globalement, Clio et Pierre l’expliquent “notre présence les rassure. On essaye de solliciter nos résidents sur les activités proposées car certains ont tendance à rester devant leur écran… On tente aussi de plaisanter avec eux. Ça doit aussi être ça le quotidien !”.

Contact à distance

“Et pour ceux qui sont rentrés dans leur famille, on assure un contact téléphonique quotidien”, explique Pierre San Miguel. “On prend de leurs nouvelles. Et maintenant, il y a même des adultes qui nous appellent aussi pour prendre de nos nouvelles. C’est important de maintenir le lien, de répondre à leurs interrogations, même à distance“.