En cette période si particulière, nous tenons à vous informer au mieux sur la poursuite de nos activités et services et la mobilisation des équipes qui poursuivent leur action.
Nous vous proposons quelques portraits de professionnels engagés qui agissent sur le terrain, au quotidien dans le respect des protocoles définis.
Portrait #10 : Les ergothérapeutes poursuivent la mission d’intérêt général en mode télétravail.
Depuis le début du confinement l’objectif prioritaire du service ergothérapie est de poursuivre la mission d’intérêt général.
Comme l’explique la responsable Christelle Monin, « on continue de recevoir les nouvelles demandes et on appelle les personnes afin de faire le recueil des données ». Comme le précise Stéphanie Moesen, « on remplit la partie administrative du dossier et on commence de parler du projet. Moi, je leur envoi ma carte de visite par SMS et de leur côté, ils me font des photos, me relève certaines cotes et font un plan, même sommaire. A partir de ces éléments, on peut faire des premières préconisations qui devront de toute façon être ensuite validées lors d’une visite à domicile durant laquelle nous pourrons mettre les personnes en situation ». Cette étape permet de construire le dossier et comme le souligne Christelle Monin, « cette nouvelle façon de procéder permet de rendre les personnes encore plus acteurs de leur projet ».
Un recueil des donnés précis par téléphone pour être plus efficace demain à domicile
De son côté, Cédric Dautel ajoute, « le travail que nous faisons en ce moment est très apprécié. Les personnes sont contentes de notre appel. Et surtout, quand nous irons à domicile, tout ce recueil de données nous permettra de gagner du temps sur place et d’aller droit au but ». Même ressenti chez Julie Goberot, « au téléphone, on prend vraiment le temps d’expliquer la démarche. Actuellement, nos appels durent entre 40 et 45 minutes…Ensuite, à domicile, on pourra aller plus vite ».
De son côté, Audrey Poinsignon appelle les professionnels, valide des devis et finalise certains dossiers. « Les gens que j’appelle me connaissent déjà et ils sont plutôt heureux de m’avoir en ligne et de voir que les choses avancent » assure-t-elle.
Et les choses avancent sur plusieurs plans. En plus des 65 nouvelles demandes arrivées sur les deux premières semaines de confinement, les équipes ont mis à jour tous les dossiers de suivis, « sachant que nous avons 250 dossiers ouverts » précise Christelle. « Nous avons également organisé des appels téléphoniques pour faire le suivi des personnes au niveau de la Technicothèque, et nous nous assurons de l’appropriation des aides techniques mises en place. Nous travaillons aussi sur un questionnaire de satisfaction ».
Une visite sur le terrain
Depuis le confinement, une seule visite a été autorisée et c’est Julie qui est intervenue sur le terrain, à la demande de la MDPH. « Il s’agit d’un dossier d’aménagement de logement sur une maison en travaux où un enfant en fauteuil doit emménager avec son papa, au début de l’été. Je me suis rendu sur place car il s’agit d’une maison actuellement inhabitée. Après un entretien téléphonique très complet, j’ai rencontré le papa sur le chantier, en respectant les gestes barrière. J’étais munie d’un masque, de gants et de gel. Cette visite a été très utile ; le papa était soulagé et content que je me déplace. Dans la foulée, j’ai pu rédiger le compte-rendu, j’ai eu les entreprises au téléphone et comme elles travaillent, le chantier peut continuer d’avancer. Il s’agit notamment de rendre la maison accessible et d’aménager une chambre avec un espace bain dans l’actuel garage ».
Les nouvelles demandes continuent d’arriver
Le service ergothérapie continue donc en mode télétravail. Une réunion d’équipe s’organise par Teams une fois par semaine et les professionnels de l’aménagement et de l’accessibilité réfléchissent aussi à mieux valoriser la Home Tech et ses équipements, ils testent l’application en réalité augmentée en cours de développement et surtout, ils apportent les premières réponses pour les personnes qui remontent de nouvelles demandes via les travailleurs sociaux du Département de Saône-et-Loire.