En cette période si particulière, nous tenons à vous informer au mieux sur la poursuite de nos activités et services et la mobilisation des équipes qui poursuivent leur action.
Nous vous proposons quelques portraits de professionnels engagés qui agissent sur le terrain, au quotidien dans le respect des protocoles définis.

Portrait #2 : Joëlle, Jimmy et leurs collègues poursuivent l’accompagnement à distance

Joëlle Surgot et Jimmy Guillemont travaillent sur le Pôle Handicap Enfance. Ils accompagnent de jeunes enfants, habituellement au sein de l’ITEP et du DAS. Le quotidien est transformé mais l’accompagnement se poursuit.

Ils sont moniteur éducateur ou éducateur spécialisé. Habituellement, ils vivent aux côtés des enfants, leur quotidien étant de coordonner l’aide et l’accompagnement apportés à ces jeunes en situation de handicap. Entre les actes de la vie quotidienne, la pédagogie et le thérapeutique, « nous sommes le fil rouge » confie Jimmy Guillermont, éducateur spécialisé et coordinateur de groupe au DAS.

Un accompagnement à distance
A l’heure où les jeunes sont retournés dans leur famille, ces professionnels ont du se réinventer afin que l’accompagnement des enfants se poursuivent.
Joëlle Surgot, moniteur éducateur sur l’ITEP explique « on s’est réparti notre groupe de 8 enfants. Moi je suis 3 enfants. J’appelle tous les jours pour voir comment ça va. Je parle aux familles pour leur donner quelques pistes si besoin et je parle aussi à l’enfant pour sentir comment ça se passe à la maison. Je fais un compte rendu que je partage ensuite avec mes collèges du groupe, l’infirmière, la psychologue, l’orthophoniste et l’enseignante. Chaque professionnel peut ensuite analyser cet échange et intervenir. Parfois, les familles me font part de problématiques spécifiques et dans ce cas, j’interpelle directement l’assistante sociale. Nous avons aussi créé une adresse mail enfant / famille et une autre entre les enfants pour que le lien ne soit pas rompu ».

La confiance établie permet cette relation à distance

De son côté, Jimmy Guillermont, fait également ce travail de lien avec les familles par téléphone. « Je suis deux familles et je les contacte une fois tous les deux jours. Ils savent qu’ils peuvent aussi appeler si besoin. Tout le travail fait en amont facilite grandement ce travail à distance. On connait bien les jeunes et leurs familles. La confiance établie permet de gérer cette situation spéciale. Grâce au compte-rendu partagé, on suit l’ensemble du groupe et on essaye surtout d’être réactif ! Notre travail, c’est de mettre de l’huile dans les rouages au quotidien. Alors dans cette situation exceptionnelle, on continue ! ». Et Jimmy se félicite. « les choses se sont mises assez vite en place, on se sent épaulé ».