En cette période si particulière, nous tenons à vous informer au mieux sur la poursuite de nos activités et services et la mobilisation des équipes qui poursuivent leur action.
Nous vous proposons quelques portraits de professionnels engagés qui agissent sur le terrain, au quotidien dans le respect des protocoles définis.
Portrait #5 : Le service paye au rendez-vous !
Nathalie, Brigitte, Aurélie et Audrey sont les femmes de l’ombre. Elles œuvrent discrètement mais tout le monde les connait car ce sont elles qui établissent les payes. Récit d’un service éclaté, confiné qui a travaillé dur pour assurer les payes de mars.
Habituellement, elles sont toutes dans le même bureau, au 2e étage du siège. Le 13 mars au soir, elles sont parties avec ordinateur et dossiers sous le bras pour assurer la continuité de l’activité depuis chez elles.
Comme l’explique Nathalie Oudot, responsable du service, « moi j’étais en congés à ce moment-là. J’ai repris en mode télétravail… ». Audrey poursuit, « la première semaine, on s’est adapté, on a mis en place une nouvelle façon de fonctionner et Nathalie a instauré les réunions en visio, d’abord sur WhatsApp puis ensuite sur Teams. Ça permet d’être toutes connectées en même temps et de reproduire un peu le bureau… ». Dans ce point quotidien, le DRH Laurent Regnault du Mottier les rejoint et propose un point sur l’activité des différents services. « Il nous donne les informations sur l’interne mais explique aussi quelles sont les nouvelles directives de l’ARS, du Gouvernement car ça change tous les jours. On regarde quelles sont les répercutions au niveau de notre service car nous devons gérer les arrêts pour garde d’enfant, les arrêts maladies, le chômage partiel, les congés payés… et toutes ces catégories d’arrêt n’ont pas la même traduction sur la paye ».
“Une quantitié incroyable de mails”
Dans leur mode de fonctionnement, habituellement, elles échangent beaucoup entre elles, très simplement d’un bureau à un autre, sans bouger de leur chaise… Dans ce contexte, les échanges réguliers se font alors par mails. Et Nathalie le souligne, « à cela s’ajoute tous les contacts qu’on avait habituellement par téléphone qui se font aujourd’hui par mail car nous avons beaucoup de salariés qui nous contactent pour connaitre les répercussions des différentes mesures sur leur salaire ».
Alors naturellement, cette fin de mois de mars a été très largement chamboulée par rapport à d’habitude. Pour Nathalie, ce n’est pas tant la paye que le paramétrage du chômage partiel qui a pris du temps. Et puis, « on a du faire des modifications jusqu’au dernier moment pour intégrer les nouvelles dates pour la garde d’enfant ainsi que les nouvelles directives de l’ARS sur certaines catégories de personnel » notent Brigitte, Audrey et Aurélie.
Vive la dématérialisation !
Chacune de leur côté, elles ont œuvré pour que les payes soient finalisées « en temps et en heure » et surtout, comme elles le disent en cœur « pour qu’elles soient justes ! ».
Ce nouveau mode de fonctionnement leur amène quelques réflexions… « au bureau, on imprimait beaucoup de choses. Là, on doit faire sans et ça change vraiment la façon de travailler. Pour vérifier, c’est moins commode ». Et au sujet des imprimés, le service se félicite d’avoir mis en place la dématérialisation il y a maintenant plusieurs mois. Aujourd’hui, 94 bulletins sont encore imprimés par mois. Mais en cette période de confinement, ils ne seront pas envoyés tout de suite.
Nathalie, Brigitte, Audrey et Aurélie l’avouent, « ce n’est pas toujours facile de travailler à distance, parfois avec les enfants… mais on s’adapte ». Ensemble, elles ont su relever le défi même si elles l’avouent, « c’est au prix de pas mal de stress, de travail en horaire décalé pour trouver le calme à domicile ».
Après cette première paye en télétravail, Nathalie est fière de son équipe et on peut tous les remercier !